C’est la fin des travaux de la rue de Broglie, qui se situe sur le secteur sud de Tarbes, dans le quartier de l’Ormeau. Les élus de la Ville accompagnés des riverains et des entreprises mandatées pour les travaux, ont pu constater de la qualité des nouveaux aménagements lors de l’inauguration.
Un espace ouvert et sécurisant
La rue de Broglie, qui s’étend du rond-point de l’Ormeau à la rue Jean Perrin, est longée de 16 platanes.
« La voirie était dégradée, les trottoirs n’étaient pas aux normes d’accessibilité et les stationnements en très mauvais état en raison des racines des platanes » souligne le maire de Tarbes. « C’est pourquoi il était nécessaire d’effectuer des travaux pour rendre plus accessible les accès aux différents logements et aux commerces abordant de la rue. Mais il était hors de question de couper les arbres. »
L’espace arboré a donc pu être maintenu tout en conservant le parking et les zones de passages piétons.
Des travaux novateurs
Dans la continuité des aménagements du secteur, la Ville de TARBES prolonge ses investissements sur l’amélioration du cadre de vie de ses habitants afin d’offrir une reconversion qualitative, fonctionnelle et attractive. Les travaux s’élèvent à 535 000 € et permettent d’atteindre plusieurs objectifs :
- Améliorer l’éclairage dans le quartier : grâce à des nouveaux candélabres équipés de LED, l’éclairage est plus performant pour des dépenses énergétiques réduites.
- Favoriser la transition écologique : la circulation piétonne a été revue avec la réalisation de trottoirs en enrobé permettant l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Sur la zone végétale centrale, un enrobé perméable, permettant à l’eau de s’écouler dans le sol, a été préféré. Véronique Mabrut, représentante de la délégation Adour et Côtiers de l’Agence de l’eau Adour Garonne, a souligné l’importance de cet aménagement « naturalisé », permettant de mieux irriguer les nappes phréatiques, d’augmenter la biodiversité et d’améliorer l’évacuation des eaux pluviales sans transport de polluants. La Ville a pu bénéficier d’une subvention de 61 000 € pour la désimperméabilisation de l’ancien parking goudronné. Parallèlement, l’État a également soutenu ce projet via le Fonds Vert pour un montant de 62 369 €. Nathalie Guillot-Juin, Secrétaire générale de la Préfecture des Hautes-Pyrénées, a également salué cette réalisation qui s’inscrit totalement dans les problématiques actuelles d’aménagement urbain et de transition écologique.
- Circulation et stationnement fluidifiés : la rue, de 3,5 m de large, conserve son double sens unique comme l’ancien aménagement. La nouvelle organisation du stationnement, parallèle à la chaussée, a permis de conserver le nombre de places (50 au lieu de 49).
Les travaux en chiffres
Le montant total des travaux s’élève à 535 000 €. Ils sont répartis comme suit :
– Lot 1 V.R.D : COLAS France de l’agence de TARBES pour 510 522.11 € TTC
– Lot 2 Eclairage : ETPM de l’agence de BORDERES SUR ECHEZ pour 23 431.20 € TTC
– Coordonnateur SPS : CALESTREME CS de BIZANOS pour 1 065.00 € TTC
Le projet a reçu des subventions de la part de :
l’État, via le Fonds Vert et le DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local) : 62 369 €
l’Agence de l’Eau Adour Garonne : 61 000 €
Pourquoi appelons-nous la rue « de Breuil » ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler de la rue de Breuil. Et bien, il s’agit bien de la rue de Broglie !
En 1734, François-Marie de Broglie est nommé Maréchal de France. Louis XV lui donne le commandement de la Province d’Alsace et le Maréchal s’installe à Strasbourg. Mais la famille Broglie est originaire d’Italie du Nord et elle avait francisé son nom. En piémontais (langue régionale de la région de Turin), « Broglie » se prononce « Breuj ». Avec la francisation, on arrive à « Breuil ». Même si les deux sont acceptés, la prononciation historique est « Breuil ».