La troupe Comme une compagnie est installée depuis quelques jours au PARI où elle travaille sur son spectacle In-tranquilles.
Trois comédiens sont sur scène Mélia Bannerman, Ibrahim Bah et Sarah Cousy ainsi que le musicien et compositeur Ernest Barbery qui les accompagne tout au long du spectacle qui mêle théâtre, musique et vidéo sur un texte inspiré par l’autrice Léonora Miano (prix Goncourt des lycéens 2006, prix Fémina 2013, etc). Cette création explore la réalité du quotidien d’une femme noire à la double culture africaine et occidentale.
Les thématiques du féminisme croisées avec les discriminations racistes sont portées par des comédiens hommes et femmes, noirs et blancs. Chacun d’eux est chargé de prendre en compte la parole sans considération de genre ou de couleur de peau.
Ce travail de non appropriation a également été demandé aux habitantes du quartier Bagatelle à Toulouse lors du tournage des vidéos que l’on retrouve dans le spectacle, même si, les textes choisis ne pouvaient que faire écho avec leurs expériences propres. Il en ressort un réalisme criant particulièrement émouvant.
La résidence devra permettre de trouver les points d’équilibre entre texte, vidéo et chorégraphie. Un travail d’aboutissement où il faudra trouver la juste combinaison.
Les coulisses du Pari donneront, samedi 23 octobre à partir de 14 h, un avant-goût du résultat final (entrée libre et gratuite).
Une exposition de photographies intitulée « d’une douceur d’être puissance » réalisée par Aurélia Pfend vient illustrer avec simplicité et talent, les thématiques de la résidence. Le 29 octobre, 3 courts métrages abordant les sujets de l’immigration et de la sororité seront projetés à partir de 19 h. A l’issue de cette projection le public est invité à participer à un temps d’échange autour d’un verre.
Il faudra cependant attendre le début de l’année 2022 pour découvrir le spectacle qui se jouera au Pari du 4 au 9 janvier.