Gérard Trémège, Maire de Tarbes et président de la Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées (CATLP), a présenté début avril l’aménagement de protection des crues du quartier résidentiel de l’Array Dou Sou. Il était accompagné de Jacques Ducos, résident à l’origine de l’idée du barrage, d’élus municipaux et communautaires comme Marion Marin, Jean-Marc Lacabanne et Jean-Claude Piron, et de représentants du Syndicat Mixte Adour Amont (SMAA).
Fin 2019, une crue de l’Echez inondait le lotissement de l’Array Dou Sou, à proximité du quartier Solazur à Tarbes.
Jacques Ducos, président de l’antenne locale de la Fédération de pêche et résident du quartier sous les eaux, ne peut que constater les dégâts. Mais en voyant le niveau d’eau présent relativement « limité » au Parc Raymond Erraçarret et l’impact très important sur les habitations, Jacques eu l’idée de créer un « barrage » pour stopper l’eau.
C’est alors qu’il rencontre les autorités compétentes en la matière : la CATLP, via son vice-président Jean-Claude Piron, et le Syndicat Mixte Adour Amont (SMAA). L’idée séduit et les élus et techniciens rentrent alors dans la phase, très lourde, de l’étude.
Avec l’aide importante de la Ville de Tarbes, une enquête est lancée auprès des habitants. Jean-Marc Lacabanne, adjoint au Maire en charge du quartier Sud-Ouest, et Marco Contini, coordonnateur des adjoints de quartiers, contactent chaque résident pour évaluer les dégâts subis et dresser une carte précise.
Après un an d’études techniques, la DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) donne son accord. Pour plus de rapidité, le SMAA engage les travaux par l’intermédiaire de la Ville de Tarbes, qui prend à sa charge la réalisation et le financement pour un montant de 7 800 €. Un « remodelage » du terrain permet ainsi de supprimer les points bas et de fermer la zone à l’eau, sans toutefois repousser celle-ci. En effet, ce « barrage » d’environ 1 mètre permet de faire filer la crue sans qu’elle ne pénètre dans le quartier. Il n’est pas question de créer de rétention.
Une convention a été signée avec la Ville pour assurer l’entretien dans le respect des contraintes techniques.