Lors du décès d’un proche, la famille ou les amis sont souvent démunis : ils ne connaissent pas toujours les souhaits du défunt en matière de funérailles.
Cérémonie religieuse ou civile ? Inhumation ou crémation ? Destination des cendres ? Quelle sépulture ? Où ?
Devant toutes ces questions et pour aider les proches à y répondre, il peut y avoir plusieurs solutions :
1. La plus simple, mais souvent la plus délicate, est celle du dialogue du vivant avec ses proches ou ses amis. Ceux-ci se chargeront, le moment venu, de faire respecter les dernières volontés du défunt. A défaut, laisser des consignes écrites, mises en évidence avec les papiers nécessaires à la déclaration de décès (livret de famille, carte d’identité, etc.),
2. L’établissement d’un testament (olographe ou notarié),
3. Une autre solution mise en place depuis plusieurs années est celle de la convention-obsèques ou prévoyance funéraire. Les entreprises de pompes funèbres et quelques groupements d’assurance ont mis en place des formules de convention-obsèques qui permettent moyennant finances, de régler à l’avance les détails des obsèques (lieu et mode de cérémonie, mode d’inhumation, destination des cendres en cas de crémation, don du corps à la science, etc.). Il est indispensable d’informer ses proches de l’existence d’un tel arrangement. Le choix de cette formule ne dispense pas d’établir un testament si l’on souhaite prendre des dispositions particulières en matière de succession,
4. Si l’on possède une concession funéraire, s’assurer que celle-ci n’est pas échue et que toutes les informations détenues par le service des cimetières sont à jour (adresse, identité du concessionnaire, etc.).
Concernant le don d’organe si vous n’avez pas exprimé de choix au sujet du prélèvement de vos organes, le consentement est présumé. En cas de refus, il convient de vous inscrire au registre national des refus des dons d’organes.