Les chenilles processionnaires

Avec les hivers particulièrement doux que nous connaissons ces dernières années, il y a une recrudescence de chenilles processionnaires du pin sur tout le territoire de la commune.

Les outils pour lutter contre la chenille processionnaire

  • Mise en place de pièges à phéromones pour la capture du papillon mâle, efficace au mois de juin, lorsque les papillons sortent du sol pour recommencer un cycle en cime des arbres (ponte).
  • Éco-piège: ceinture du tronc pour la capture des chenilles lorsqu’elles descendent de l‘arbre. De nouveaux pièges seront installés prochainement sur ce site.
  • Mise en place de nichoirs à mésanges qui sont de précieuses auxiliaires car elles sont très friandes des chenilles.
  • La lutte physique: coupe et destruction des nids, méthode efficace dans la mesure où les chenilles sont présentes dans le nid au moment de la coupe. Les températures actuelles n’étant pas assez basses, les nids coupés n’abritent pas forcément les chenilles et elles les retissent en suivant.
  • La lutte biologique : traitement des arbres à un certain stade larvaire des chenilles (L2 / L3), en septembre / octobre : efficacité faible compte tenu de la hauteur de certains arbres et de l’enchevêtrement des cycles biologiques de la processionnaire, consécutif au réchauffement climatique accéléré de ces dernières années.
  • Plus radicalement, l’abattage des pins : les chenilles sont principalement inféodées au pins maritimes, lorsque la plante hôte est absente, elles n’hésitent pas à coloniser les cèdres… Il faut donc conserver des réservoirs de plantes hôtes (pins maritimes) pour éviter la dispersion des papillons sur les cèdres.

Ces chenilles sont particulièrement urticantes, leur contact provoque des lésions cutanées et il convient donc de ne pas les toucher et de garder les chiens à l’écart.

La chenille processionnaire est la larve d’un papillon de nuit : le Thaumetopoea processionea.

Le cycle biologique de la chenille processionnaire commence fin juin, début juillet. Les papillons (issus de la chrysalide) s’accouplent et les femelles pondent leurs œufs regroupés en manchon autour de deux aiguilles de pin (en général pins maritimes, cèdres, pins laricios). Les œufs éclosent fin août, début septembre et les jeunes chenilles vont subir cinq stades de mues successives. C’est au cours de leurs mues qu’elles tissent un nid soyeux pour passer l’hiver. À la fin de l’hiver, lorsque la température remonte, les chenilles descendent en se suivant, formant des processions, pour aller s’enfouir dans le sol. Elles s’y transforment en chrysalides et, au début de l’été, deviendront papillons.

À l’état de chenille, cet insecte est un ravageur des forêts de pins. Il cause des dégâts dès l’éclosion, qui deviennent de plus en plus importants au fil des mues, de l’automne à la fin de l’hiver. C’est à partir du 3e stade de mue, courant octobre, qu’apparaissent les premiers poils qui contiennent des histamines et qui sont très urticants pour l’Homme et les animaux (nombreuses observations chez les animaux domestiques). Les poils urticants se terminent en pointe et portent à leur extrémité de petits crochets. Ils se détachent facilement de la chenille lors d’un contact ou sous l’effet du vent qui les dispersent dans l’environnement.

Les poils dispersés dans l’environnement en grande quantité, notamment suite à une action inadaptée, peuvent causer des problèmes pendant longtemps : leur effet irritant persiste plusieurs années après la disparition des chenilles. Le contact avec les poils urticants peut affecter la peau, les yeux, les voies respiratoires, la bouche.

Ne pas s’approcher de ces chenilles et surtout ne pas les toucher.

Tenir les enfants éloignés, délimiter un périmètre de sécurité.

Ne pas laisser les enfants jouer à proximité d’un arbre atteint. À distance, les munir de vêtements à longues manches, de pantalons, d’un couvre-chef et éventuellement de lunettes.

Dans tous les cas, appelez le 15 pour plus de prudence.

Avec la peau : Ôter tous les vêtements et les manipuler avec des gants. Laver la peau abondamment à l’eau et au savon. Brosser soigneusement les cheveux si nécessaire.

Avec les yeux : Les yeux doivent être rincés, chez un ophtalmologue.

Avec les voies respiratoires : L’évaluation des symptômes respiratoires se fait par un médecin. Celui-ci donne un traitement adapté aux symptômes.

Avec la bouche : Dans tous les cas, appelez les urgences. Des signes peuvent apparaître jusqu’à 8 heures après le contact.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×