L’animal dans la ville

Le chien

Le chien a toute sa place dans la ville et auprès des habitants. Il assure une compagnie à de nombreuses personnes : personnes seules, familles… Dans l’espace urbains, les besoins naturels de ces animaux peuvent parfois être un problème. C’est pourquoi la Mairie a mis en place de nombreux outils pour vous faciliter la vie et vous permettre d’assurer le confort de votre fidèle ami : canisites, distributeurs de poches…

Il en va de la responsabilité du maître d’éduquer son animal et de respecter l’environnement urbain et ses concitoyens en ramassant les déjections. Cependant, les déjections laissées sur le trottoir ou la chaussée restent un vrai problème. Comme il est impossible aux agents de nettoyer toute la journée l’ensemble du territoire de Tarbes, la Ville procède régulièrement à des campagnes de prévention et des agents sont habilités à verbaliser les maîtres qui ne respectent pas les règles du vivre ensemble.

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Les abeilles

Des ruches à Tarbes !

Installer des ruches en milieu urbain, une idée qui peut paraître pour le moins étrange. Et pourtant, ce sont bien les apiculteurs qui en ont fait la demande auprès de la Ville, avec des arguments plutôt convaincants.

En accord avec les textes des services vétérinaires, des ruches ont été disposées dans différent lieux de la ville, notamment dans des zones de verdure en centre urbain.

Elles ont tout d’abord été mises sur le toit du conservatoire Henri Duparc, mais des attaques massives de frelons asiatiques ont conduit à leur déplacement vers le parc Chastellain. Finalement, elles ont été placées respectivement sur la terrasse du musée Massey et aux abords de l’Adour dans le quartier de l’Arsenal.

Le miel récolté est distribué aux enfants des écoles à qui l’on fait aussi découvrir le travail des abeilles et l’intérêt de leur présence. Ils apprennent ainsi que l’abeille domestique ou Apis mellifera est aussi un pollinisateur qui participe à la reproduction des plantes, qu’une abeille peut visiter 250 fleurs en 1 heure et que pour faire un 1 kg de miel il faut 5 à 6 millions de fleurs.

Cette opération est mise en place par les services Développement durable et Hygiène et Santé de la Ville en partenariat avec Jean-Luc Parinet, président du Syndicat départemental des apiculteurs.

La surveillance de ces ruches est essentielle et la présence éventuelle du frelon asiatique entraînerait aussitôt la mise en place de pièges sous forme d’appâts : suite à des essais, il semblerait que les « bouillettes » parfumées à base de protéines de poissons et de mûres soient très appréciées par les frelons et que les messages olfactifs et gustatifs qu’elles envoient les détourneraient des abeilles.

À noter qu’une réunion d’information a été organisée à l’hôtel de ville concernant l’opération de lutte contre les frelons asiatiques : les Tarbais ont été appelés à installer des pièges à frelons dans leur jardin durant 1 à 2 mois au cours desquels ils ont effectué des relevés hebdomadaires. Au terme de cette opération, l’Observatoire du frelon asiatique a récupéré les fiches de relevés ainsi que les pièges pour établir un bilan et ainsi peut être trouver une solution à la prolifération du frelon asiatique.

Les hôtels à insectes

En plus de la pose de pièges à phéromones contre les limaces et les frelons asiatiques, un hôtel à insectes est installé au jardin Massey. Il favorise l’utilisation d’insectes « auxiliaires » en hébergeant ces précieux alliés de la lutte contre les pucerons et autres espèces nuisibles.

Les pigeons

lls sont des milliers sur la ville et si certains habitants les apprécient, d’autres ne les supportent pas. Pour limiter la prolifération des pigeons, la ville de Tarbes en maintient une colonie contrôlée en installant des nichoirs dans lesquels les œufs pondus sont avortés, sans toucher aux volatiles. C’est une méthode de limitation naturelle utilisée à Paris notamment, mais sans cruauté ni nécessité de toucher aux volatiles.

Ces pigeonniers ont pour but de maîtriser la population en la fixant durablement grâce au nourrissage exclusivement réalisé à l’intérieur. La régulation du nombre d’individus se fait en préservant la première couvée de chaque couple.

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