Tarbes veut être une ville accueillante, son engagement pour le fleurissement lui a permis d’être labellisée 4 fleurs Villes et Villages fleuris.
Les entrées de ville, les rues, les grands axes sont marqués par des compositions florales généreuses et colorées.
L’objectif est d’avoir un fleurissement continu tout au long de l’année et dans toute la ville.
Les entrées de ville sont l’élément majeur qui marque l’image que veut donner la commune. La fleur est avant tout un symbole d’accueil. Sites paysagers et fleuris avec à certains endroits un renfort du fleurissement aérien (rond-point St frai, rond-point de Bagnères, rond-point de Lourdes, rond-point Bastillac, rond-point route de Pau, avenue Alsace Lorraine.
Les différents axes, depuis les entrées de ville jusqu’au centre-ville et différents sites un lien est assuré avec arbres, arbustes, pelouses mais aussi des massifs floraux avec vivaces et annuelles.
Le centre-ville bénéficie de la mise en place d’un fleurissement aérien (suspensions fleuries et bandeau végétal sur bâtiment) va permettre d’amener du végétal, de la couleur en évitant le vandalisme et le manque d’espace.
Les parcs et jardins, suivant leur implantation, profite d’un fleurissement adapté. Les Berges de l’Adour, parc Chastellain, square Général Pottier, parc de l’Échez, parc des Bois Blancs : gestion différenciée, arbres, arbustes, vivaces. Allées Leclerc, place Jean Jaurès, square Albert Camus, parc Bel-Air, parc sellerie et jardin Massey : arbres, arbustes de collection, vivaces, massifs d’annuelles.
Les locaux publics : hôtel de ville, mairie annexe, bâtiment Pyrène, Office du tourisme, services Techniques, Maison Foch. Sur le point d’accueil, fleurissement chaque semaine avec des fleurs fraîches et des plantes fleuries. Dans les bureaux, présence de plantes vertes et compositions diverses avec fleurs sèches, divers matériaux.
Les écoles : divers projets pédagogiques en relation avec le jardinage, visites et ateliers aux serres municipales.
Le fleurissement aérien est continu au fil de l’année pour les entrées de ville et le centre-ville. Accrochage fin mai et remplacement à partir du 15 octobre.
Dans le principe de la composition, les fleurs amènent leur éclat en début de saison, ensuite les graminées et les feuillages vont donner une nouvelle scène en fin de saison. Un classeur avec les différents secteurs référence l’ensemble du fleurissement à partir de tableaux et de numéros pour les suspensions double vasque.
On travaille les harmonies de couleurs, les volumes et la légèreté. Chaque saison on effectue un bilan et ensuite on retravaille les nouvelles compositions. Dans les rues du centre-ville on établit des séquences.
Harmonie et création : le thème de la biodiversité est là encore décliné grâce à un choix de plantes mellifères dans les massifs mais également avec des accessoires fabriqués avec différents partenaires et en particulier les écoles et les ALAE de notre commune.
À chaque saison un bilan est fait avec l’agent de maîtrise et les jardiniers afin d’évaluer les plantes et de faire les choix de tonalité pour l’année suivante. Dans chaque composition nous privilégions des plantes structurantes comme les plantes méditerranéennes en tige, le maïs, le tournesol et plantes grimpantes. Ensuite nous plantons des plantes graphiques et légères comme les graminées, gaura, dahlia, canna, eupatoire, papyrus… Toute cette structure étant en place, nous continuons la plantation avec une séquence haute et une séquence basse.
Les responsables de secteur établissent chaque année un diagnostic des arbres de leur secteur et listent les arbres qui posent un problème, nécessitant une intervention de taille, d’élagage ou d’abattage. Ces arbres sont ensuite revisités avec le technicien responsable du dossier, un diagnostic plus affiné est établi et une décision est prise sur les modalités de traitement de ces arbres. Simple taille, élagage, abattage si nécessaire. En cas de doute ou pour des besoins très précis, nous faisons appel à une entreprise spécialisée dans les diagnostics des végétaux ou à une autre, experte en diagnostic des arbres.
Pour les arbres d’alignement, une fréquence d’intervention, variable de trois à cinq ans selon les sites, a été établie. La périodicité d’intervention se situe dans une fourchette de trois ans pour les platanes et de trois à cinq ans pour les autres espèces en alignement et selon les nécessités pour les arbres de parcs et en isolés.
Les interventions pour la suppression de nids de chenilles processionnaires par exemple sont comptabilisées à la journée. De même, les interventions pour mise en sécurité lors de dégâts dus à des phénomènes météorologiques.